Ces pièces des Jeux olympiques 2024 susceptibles de valoir une fortune

Un euro au fond d’une poche, oublié avec les tickets de métro et la monnaie de la boulangerie, pourrait bien renverser la table du petit épargnant. Car depuis l’arrivée des Jeux olympiques 2024, la chasse aux pièces frappées pour l’événement prend des allures de ruée vers l’or. Les collectionneurs, jamais rassasiés, s’agitent autour de ces petits disques de métal, prêts à miser gros sur ce qui, hier encore, n’était qu’un banal moyen de paiement.

Fraîchement sorties des ateliers de la Monnaie de Paris, ces pièces ne laissent personne indifférent. Les plus déterminés patientent à l’aube devant les guichets, guettant l’ouverture comme on attend le pain chaud. Détail piquant : une pièce glissée dans la main d’un serveur pour un café peut, le soir même, s’arracher à prix d’or sur internet. Le souvenir olympique, d’un coup, se mue en objet de convoitise silencieuse, prêt à faire tomber des records là où on ne l’attendait pas.

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Pourquoi certaines pièces des JO 2024 attirent déjà toutes les convoitises

La pièce de 2 euros JO 2024, fruit de la Monnaie de Paris, est devenue l’obsession du moment. Son motif ? Une tour Eiffel stylisée qui tutoie les anneaux olympiques. Derrière ce dessin, la patte de Joaquin Jimenez, graveur général, qui donne déjà le tournis aux aficionados. Mais ici, la beauté n’explique pas tout. Ce qui nourrit la frénésie, c’est la rareté, la promesse d’un objet à la fois porteur d’histoire et limité dans le temps.

La Banque de France a distribué 4 millions de ces pièces aux élèves du CP au CM2, boostant ainsi la fièvre du collectionneur. Le tirage global, fixé à 24 millions d’exemplaires, laisse pourtant un goût d’inachevé : il n’y en aura pas pour tout le monde. Sur Le Bon Coin ou eBay, le ballet des ventes bat son plein. Ce sont les versions spéciales qui affolent les enchères : Brillant Universel et Belle Épreuve colorisée, tirées à la petite cuillère, font saliver par leur finition et leur potentiel spéculatif.

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  • Version courante : diffusée largement, recherchée surtout si elle n’a jamais quitté sa pochette d’origine.
  • Brillant Universel : édition à diffusion restreinte, qualité supérieure, convoitée pour son tirage confidentiel.
  • Belle Épreuve colorisée : le graal des puristes, dont la cote ne cesse de grimper sur les sites spécialisés.

Les passionnés d’euros voient dans ces pièces un triple enjeu : un clin d’œil à l’histoire, la rareté de certains millésimes et l’espoir de réaliser une belle plus-value. À peine débarquée, la pièce de 2 euros JO 2024 s’invite déjà parmi les pièces commémoratives les plus surveillées de l’année.

Quels modèles présentent le plus fort potentiel de valorisation ?

Dans l’arène très disputée de la numismatique olympique, certaines éditions sont déjà portées aux nues. La pièce de 2 euros JO 2024, même dans sa version classique, se négocie au-delà de sa valeur faciale à condition d’être neuve et sous blister. Mais c’est sur les éditions à tirage serré que tous les regards se fixent. Les versions Brillant Universel et surtout Belle Épreuve colorisée, diffusées respectivement à quelques dizaines de milliers et à quelques milliers d’exemplaires, affichent des envolées spectaculaires. La Belle Épreuve, rare, tutoie déjà les 200 à 300 euros auprès des connaisseurs.

Le sommet de la pyramide ? Les pièces en or et en argent. La série olympique propose des valeurs faciales de 10 à 500 euros, mais la réalité du marché secondaire envoie valser cette logique. Exemple frappant : la pièce en or « la mascotte sur les toits de Paris », limitée à 5 000 exemplaires, s’envole bien au-delà des 500 euros de départ. Côté argent, même scénario pour les modèles mettant à l’honneur le Mont Saint-Michel ou la place Bellecour, où la rareté fait office de moteur.

  • Pièces en or : tirage entre 5 000 et 10 000 exemplaires, prix de revente parfois multiplié par deux.
  • Pièces en argent : jusqu’à 75 000 exemplaires, mais les plus recherchées ne restent jamais longtemps disponibles.
  • 2 euros commémoratives : jusqu’à 500 euros pour les éditions sous blister numéroté.

L’exemple de la Grace Kelly 2007 de Monaco, qui s’arrache à 4 000 euros, montre que la rareté alliée à un événement d’ampleur peut faire exploser la cote. Les Jeux de Paris 2024 réunissent justement ces deux ingrédients.

Focus sur les critères qui font exploser la cote d’une pièce olympique

Sur le marché des collectionneurs, la rareté agit comme un amplificateur de valeur. Les spécialistes gardent l’œil rivé sur le tirage limité : une pièce frappée à quelques milliers d’exemplaires, à l’image de certaines éditions en or ou Belle Épreuve colorisée, attise toutes les convoitises. Les séries diffusées en masse, comme la pièce de 2 euros JO 2024 (24 millions d’unités), n’offrent pas les mêmes perspectives, sauf en cas d’anomalie ou de variante inattendue.

L’état de conservation est un facteur déterminant. Un exemplaire impeccable, conservé dans son emballage scellé ou accompagné de son certificat, voit sa valeur grimper en flèche. Les professionnels distinguent plusieurs grades, du « Fleur de coin » au « Splendide », pour qualifier la qualité de la frappe et l’absence de défauts.

  • Certificat d’authenticité : il rassure les acheteurs et garantit la provenance, un argument décisif face aux risques de copies.
  • Valeur faciale, métallique et de collection : la valeur faciale, fixée par la Monnaie de Paris, n’est qu’un point de départ. Celle du métal dépend du cours de l’or ou de l’argent, mais seule la valeur de collection fait la pluie et le beau temps sur le marché.

L’engouement, dopé par le prestige olympique, vient accélérer le phénomène. La signature de Joaquin Jimenez, en tant que graveur général, ajoute une couche de désirabilité aux pièces JO 2024, séduisant même les numismates les plus rigoureux.

médailles précieuses

Conseils pour repérer et conserver les futurs trésors numismatiques des Jeux de Paris

Dans l’univers de la collection, la vigilance n’est jamais superflue. La pièce de 2 euros JO 2024, frappée par la Monnaie de Paris et déjà très présente sur Le Bon Coin ou eBay, existe sous plusieurs formes. Les éditions spéciales, Brillant Universel ou Belle Épreuve colorisée, méritent toute l’attention des collectionneurs aguerris. Quant aux 4 millions de pièces distribuées aux élèves du CP au CM2, elles pourraient receler des pépites, à condition d’être dans un état impeccable, sans trace de manipulation.

L’œil expert du collectionneur ne laisse rien passer : la moindre erreur de frappe, la variante improbable, la petite anomalie de gravure, tout peut faire décoller la valeur d’un exemplaire banal. Un décalage, une nuance inattendue, et la pièce passe du statut d’ordinaire à celui de star des enchères.

  • Rangez chaque pièce dans une capsule plastique hermétique ou dans un écrin d’origine, à l’abri de l’humidité et des manipulations répétées.
  • Exigez toujours un certificat d’authenticité lors d’un achat hors du circuit officiel.
  • Faites vérifier les pièces douteuses par un numismate reconnu, surtout pour les achats à distance.

La contrefaçon rôde dans les marges de ce marché en pleine effervescence. Prudence avec les offres trop attrayantes et privilégiez la Monnaie de Paris pour les éditions convoitées. Ici, la patience et la rigueur distinguent le simple possesseur du véritable découvreur de trésors. Reste à savoir qui, demain, brandira la pièce olympique devenue légende, celle qui fera tourner toutes les têtes et bousculera les certitudes du monde numismatique.